La GEORGIE

Ensemble Folklorique Georgien "Erisa"



Erisa est un ensemble de danse et de chant folkloriques géorgiens dirigé par la chorégraphe et cheffe Paata Karkashadze.

Le groupe  a été fondé en 2011 à Koutaïssi, ville antique de Géorgie. Depuis sa création, le groupe a participé à de nombreux festivals nationaux et internationaux. Au niveau national, le groupe a remporté neuf prix (trois fois meilleur interprète, deux fois meilleur danseur, quatre fois première place).

L'ensemble a reçu des diplômes de première catégorie pour sa contribution au folklore géorgien. Le groupe a participé à des festivals et événements internationaux.

En 2023, la chorégraphe a reçu le titre de « Méga Chorégraphe »... Le groupe a participé à des festivals et événements internationaux.

En 2024, Paata Karkashadze a reçu le prix « Persona » récompensant une personnalité accomplie.

En 2024, l'ensemble « Erisa » a reçu le prix « Ethno-Persona ».

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LA géorgie

 La Géorgie est un pays sur la côte est de la mer Noire dans le Caucase, situé à la fois en Europe de l'Est et en Asie de l'Ouest. Elle est considérée comme faisant culturellement, historiquement et politiquement parlant partie de l'Europe. Le pays est membre du Conseil de l'Europe, de l'OSCE, de Eurocontrol, de la Coopération économique de la mer Noire et de l'Alliance GUAM. Elle espère devenir un jour membre de l'OTAN et de l'Union européenne, avec laquelle un accord d'association a été conclu en 2014. À la suite de la guerre en Ukraine, la Géorgie a déposé officiellement sa candidature à l'Union européenne le 3 mars 2022.

L'histoire de la Géorgie remonte aux royaumes antiques de Colchide et d'Ibérie, qui furent ensuite unifiés. La Géorgie est l'une des premières nations à avoir adopté le christianisme comme religion officielle, au début du ive siècle : elle a rejoint l'orthodoxie après le schisme de 1054. Elle connaît son âge d'or au XIIe siècle, sous le règne de Tamar Ire. Confrontée tour à tour aux Romains, aux Perses, aux Mongols, aux Byzantins, et aux Ottomans18, la Géorgie est annexée au début du XIX siècle par la Russie impériale sous Paul Ier, mais retrouve son indépendance de 1918 à 1921. Elle est ensuite intégrée en tant que république au sein de l'Union soviétique.

L'indépendance de la Géorgie est une nouvelle fois restaurée en 1991. Le pays accumule difficultés économiques et guerres de sécession ; l'Adjarie redevient totalement géorgienne en 2004, par contre l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud proclament unilatéralement leur indépendance avec le soutien direct de la Russie après les combats des années 1990 et la deuxième guerre d'Ossétie du Sud en 2008. La révolution des Roses, en 2004, pacifique, et l'alternance démocratique, en 2012, non moins pacifique, ont conduit le pays sur le chemin de la démocratie.

 

Le pays couvre un territoire de 69 700 km2 dont 12 560 km2, soit environ 18 %, échappent à l'administration géorgienne. La Géorgie possède des frontières avec la Russie au nord et nord-est, l'Arménie et la Turquie au sud, et l'Azerbaïdjan au sud-est. La population est de 3,7 millions d'habitants selon le recensement de novembre 2014.

 

La Géorgie est un pays montagneux et subtropical d'une superficie de 69 700 km2 (avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud). Le pays a des frontières communes terrestres avec quatre pays : la Russie au nord (723 km), l'Azerbaïdjan à l'est (322 km), l'Arménie au sud (164 km) et la Turquie au sud-ouest (252 km).

À l'ouest, le pays est bordé par la mer Noire. Aujourd'hui, la Géorgie est en conflit au nord avec les indépendantistes dans les provinces d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, tandis qu'au sud-est, le gouvernement azerbaïdjanais réclame l'intégration à son territoire du complexe monastique de David Gardja depuis la chute de l'Union soviétique en 1991.

 

La Géorgie est, avec l'Arménie et l'Azerbaïdjan, un des trois pays de la Transcaucasie, subdivision régionale du Caucase. Le pays est principalement montagneux, mais certaines contrées du pays sont dominées par d'autres paysages, tels que le Plateau de Djavakhétie, à la frontière arménienne. Au nord, le Grand Caucase est une importante chaîne de montagnes, véritable limite naturelle servant largement de frontière avec la fédération de Russie, entaillée par la seule passe de Darial. Les troisième, cinquième et sixième plus hauts sommets du Caucase avec le mont Chkhara (5 193 m), le Djangha, (5 059 m) et le Kazbek (5 047 m) se trouvent en Géorgie ou à la frontière avec la Russie. De façon bien moins marquée, le pays a pour limite, au sud, le Petit Caucase.

Les villes, les villages et les communautés rurales sont généralement construites en hauteur, sauf quand elles sont situées au bord de la mer Noire, comme Soukhoumi, Poti et Batoumi. Ainsi, la capitale Tbilissi est située à une altitude moyenne de 572 mètres, tandis que certains villages sont situés dans les montagnes les plus hautes du Caucase, rendant difficile leur accès et conduisant à une autarcie et une culture différente de celle du reste du pays, héritière des temps anciens et des croyances païennes de l'Antiquité. D'un certain côté, cette situation était très profitable aux habitants du pays : en effet, la Géorgie ayant été une terre de pillages, de ravages et d'invasions durant toute son histoire, ceux qui habitaient dans ces montagnes étaient épargnés, d'où la conservation de certains édifices religieux datant du Haut-Moyen Âge. La langue officielle de la Géorgie est le géorgien.

Le russe se trouve présent en raison de l'appartenance de la Géorgie à l'URSS jusqu'en 1991. Il fut obligatoire de l'école primaire au lycée durant la période soviétique ; 50 % de la population du pays sait parler le russe, souvent les générations les plus anciennes. Les rivalités entre les deux pays empêchent cependant d'obtenir des estimations fiables. Globalement, tous les Georgiens scolarisés avant 1991 savent parler le russe car il était obligatoire. Après 1991, le russe devint facultatif.

 

Le pays s'étant tourné vers l'Europe, les jeunes générations ont opté pour l'anglais : son enseignement a fait l'objet d'un plan national et il est devenu la première langue étrangère, ouvrant des emplois auprès des institutions et des entreprises étrangères présentes sur le territoire géorgien, et facilitant l'émigration.

Les communautés arméniennes et azéries, moins de 5 % de la population, pratiquent leurs langues. Les communautés grecques et juives se sont très considérablement réduites : le grec et l'hébreu ont disparu. La langue allemande est pratiquée par un très petit nombre de Géorgiens, dont des Allemands de la Volga, dont les ancêtres furent déportés entre 1944 et 1947. L'allemand est la seconde langue étrangère choisie dans les études, derrière l'anglais, mais avant le russe.

La langue française — devenue une langue culturelle — compterait 18 000 locuteurs sur le territoire géorgien selon l'Organisation internationale de la francophonie, institution que la Géorgie a rejointe en 2004 avec le statut de pays observateur..